Je suis une patiente

A l’époque, je prenais une pilule de troisième génération (YAZ) comme moyen de contraception. J’avais commencé cette méthode à 15 ans et tout se passait très bien.

J’ai réalisé le test sous le conseil d’une amie. Celui ci a révélé un nAPCsr elevé, synonyme de risque accru de thrombose (..)

Suite à des tests complémentaires, j’ai constaté être porteuse du facteur V Leiden. J’ai aussitôt pris contact avec mon gynécologue, qui m’a conseillé d’arrêter la pilule et de me tourner vers un autre moyen de contraception. Il y a quelques mois, on m’a diagnostiqué un kyste sur l’ovaire droit que j’ai du faire enlever de toute urgence. Je partais habiter à l’étranger 3 semaines plus tard, avec un vol de 24h en prévision. Ayant connaissance de ce gène, j’ai pu prendre les dispositions nécessaires avant et après cette opération.

Avant de commencer sa contraception orale, j’ai fait réaliser un nAPCsr pour ma fille afin d’évaluer le score de risque athérogène associé à chaque type de pilule. Cela m’a rassuré de savoir que le médicament prescrit ne présente pas plus de risque comparé à d’autres molécules.

J’ai réalisé ce test car ma maman a eu une thrombose veineuse suite à sa pilule, il y a quelques années.

Tous les tests de coagulation se sont révélés négatifs pour elle comme pour moi (on a du me mettre sous pilule à cette période là, du coup mon médecin avait préféré que je passe des tests aussi).

J’ai entendu parler de ce nouveau test et j’ai donc demandé à mon médecin si c’était possible de le réaliser.

Suite au résultat, j’ai changé de pilule pour diminuer ce risque, mais je ne supportais pas la nouvelle. Je suis donc repassée à ma pilule initiale. Je suis du même avis que mon médecin qu’il serait mieux d’arrêter la pilule pour ne plus avoir ce risque thrombotique mais souffrant du SOPK, je n’ai pas trop le choix que d’être sous pilule pour atténuer les effets. Comme quoi un médicament peut traiter une pathologie mais peut aussi faire courir le risque d’en provoquer une autre…